Dernière expédition au pays des merveilles
Scénographie de théâtre
collectif OperaLab
texte Giulietta Mottini
mise en scène Kim Crofts, Jérémie Lebreton
assistant mise en scène Louis Rebetez
composition musicale Nicolas Roulive
scénographie Wendy Gaze
costumes Anna Pacchiani Cressaty
assistants costumes Sibylle Volken, David Coelho
vidéo Joséphine Berthou
régie son Julien Aléonard
piano et chef de chant Benjamin Delpouve
violoncelle Beatriz Raimundo
coordination Alexandra Marinescu
chef d’orchestre Daniel Huertas Ferrer
ensemble instrumental et quatuor vocal de la HEM Genève
distribution
Alice - Lou Golaz
Le chapelier - Cyprien Colombo
Le lapin - Sophie Negoiţă
Le roi - Joshua Morris
La reine - Inês Flores-Brasil
La cultissime – Caroline Gasser
La journaliste – Jeanne Berger
Le technicien - Eliot Sidler


@ Wendy Gaze I Croquis de la scénographie















@ Frederic Laverriere I Photographie
Dans un décor muséal peint du « bleu Alice », une série de socles habitent la scène surplombée d’une série d’objets issus de l’imaginaire du Pays des Merveilles (horloge, théière, tasse, trompette, tarte, narguilé, clé, etc.). Ils recréent, de manière très ordonnée, la fameuse scène du thé, selon les propres règles du lapin blanc qui semble orchestrer la place de chaque objet. Cette collection d’objets participe à un monde clos bien conservé, comme hors du temps.
La caméra, positionnée côté jardin, cadre un plan large de toute la scénographie. L’angle de cette caméra révèle un cercle vert construit grâce à l’ensemble de tous les objets en anamorphose. Nous proposons un différent point de vue du même espace.
Deux grands tissus suspendus côté cour et jardin accentuent la perspective qui se resserre en fond de scène, donnant l’impression d’enfermement. Alice se demande comment c’est de l’autre côté du miroir. Quand arrive la scène du procès, certains socles deviennent les sièges et trônes de la salle d’audience du tribunal. Les musicien-nes se fondent dans le décor bleu, installé-es sur des praticables à différentes hauteurs.
La deuxième partie signe une rupture sur le plateau, le lapin perd le contrôle, les tissus tombent au sol, les personnages déplacent les socles à roulettes pour les rassembler et créer autre chose.
Le monde réel des Merveilles tel qu’il était connu jusque là n’est plus. Ce chaos se transforme petit à petit en un nouvel ordre.
La scénographie, présentation et intentions de Wendy Gaze